Paris, 24 février 2023 - Les pays soumis à une surveillance renforcée travaillent activement avec le GAFI pour remédier aux défaillances stratégiques que présentent leurs régimes de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et le financement de la prolifération. Lorsque le GAFI place un pays sous surveillance renforcée, cela signifie que le pays s’est engagé à remédier rapidement aux défaillances stratégiques identifiées dans les délais convenus et qu’il fait l’objet d’une surveillance renforcée. Cette liste est communément désignée sous le nom de « liste grise ».
Le GAFI et les organismes régionaux de type GAFI (ORTG) continuent de travailler avec les pays ci-dessous tandis que ceux-ci continuent de rendre compte des progrès accomplis pour remédier à leurs défaillances stratégiques. Le GAFI appelle ces pays à poursuivre la mise en œuvre de leur plan d’action sans tarder et dans les délais convenus. Il salue leur engagement et surveillera de près leurs progrès. Le GAFI n’appelle pas à l’application de mesures de vigilance renforcées envers ces pays. Les normes du GAFI n’envisagent pas de supprimer les risques ou d’exclure des catégories entières de clients, mais préconisent l’application d’une approche fondée sur les risques. Par conséquent, le GAFI encourage ses membres et tous les pays à prendre en compte les informations présentées ci-dessous dans leur analyse des risques.
Le GAFI identifie de façon continue d’autres pays dont le régime de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et le financement de la prolifération présente des défaillances. Certains pays n’ont pas encore été examinés par le GAFI ou l’ORTG dont ils dépendent, mais cela sera fait en temps utiles.
Depuis le début de la pandémie de COVID-19, le GAFI accorde une certaine flexibilité aux pays qui ne sont pas concernées par des échéanciers imminents, en leur permettant de soumettre à revue leurs progrès sur une base volontaire. Les progrès accomplis par les pays suivants ont été examinés par le GAFI depuis octobre 2022 : Albanie, Barbade, Burkina Faso, Cambodge, îles Caïmans, Gibraltar, Haïti, Jamaïque, Jordanie, Mali, Maroc, Myanmar, Panama, Philippines, Sénégal, Soudan du Sud, Türkiye, Émirats arabes unis et Ouganda. Pour ces pays, les déclarations mises à jour sont présentées ci-dessous. La République démocratique du Congo, le Mozambique et la Tanzanie ont choisi de ne pas soumettre à revue leur progrès étant donné qu’ils n’ont aucune échéance imminente. Ainsi, les déclarations émises en octobre 2022 pour ces pays sont reprises ci-dessous, mais elles ne reflètent pas nécessairement la situation la plus récente de leur régime de LBC/FT. Après examen, le GAFI a désormais également identifié le Nigeria et l’Afrique du Sud.