Rapport Annuel du GAFI 1991-1992

La première rotation de la présidence du GAFI a eu lieu en juin 1991. La Suisse a succédé à la France, qui avait présidé le Groupe depuis 1989. Parallèlement, un secrétariat spécialisé de taille réduite, a été constitué à l'OCDE. La présidence du GAFI, avec le concours d'un Comité directeur -- qui comprend les représentants de la présidence et des présidences de l'année précédente et de l'année à venir, ainsi que les présidents des groupes de travail -- s'appuie sur ce secrétariat pour mener son action.

En juillet 1991, le GAFI s'est assigné trois grandes priorités devant guider ses travaux :

• la définition et la mise en oeuvre d'une procédure de vérification systématique du degré d'application de ses quarante recommandations ;
• l'évaluation approfondie des techniques de blanchiment et de leurs conséquences sur les recommandations 
• la mise au point d'un profil extérieur d'ensemble parfaitement adapté.

En ce qui concerne la première de ces priorités, le GAFI s'est engagé dans une approche à deux voies : la procédure d'évaluation mutuelle, d'une part, et la procédure d'auto-évaluation, d'autre part.

Le Conseil de l'OCDE, lors de sa réunion au niveau des Ministres des 18 et 19 mai, a constaté avec satisfaction les "progrès enregistrés ces dernières années dans les efforts de coopération internationale, entrepris, en particulier, au moyen des travaux du Groupe d'action financière (GAFI), pour empêcher l'utilisation du système financier à des fins de blanchiment des capitaux". Les Ministres se sont également déclarés "résolus à renforcer encore la coopération multilatérale dans ce domaine" et ont invité "tous les pays à participer activement à la lutte contre le blanchiment des capitaux sur la base des recommandations du GAFI."

Rapport Annuel du GAFI 1991-1992